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Mots-clés

Paramaribo
Suriname
manumission
esclaves privés
société coloniale
propriétaires d‘esclaves non-blancs
élite

Résumé

Au Suriname, la manumission existait depuis le début de l‘esclavage (±1650). C‘était surtout un phénomène urbain. Les esclaves libérés — aussi nommés 'les manumités‘ — et leurs descendants formaient ce segment de la population libre qui n‘était pas blanche. Ce segment a connu une croissance si rapide qu‘au début du 19e siècle, il est devenu le plus important de la population de la ville de Paramaribo. La diversité des métiers exercés par ce groupe illustre l‘importance de leur fonction sociale au sein de la société. En 1862, un inventaire de l‘origine ethnique de tous les propriétaires d‘esclaves possédant entre un et vingt-cinq esclaves à Paramaribo a montré que la plupart d‘entre eux étaient noirs ou mulâtres libres. La majorité des propriétaires ayant plus de vingt-cinq esclaves était blanche. Cet article cherche à montrer l‘importance sociale de ce segment de la population noire, métisse et mulâtre de Paramaribo et ainsi, à nuancer l‘image stéréotypée et le rôle minime attribués à ce groupe. L‘histoire caractéristique de la famille Vlier donne un aperçu du mode de vie des gens de la haute société noire et libre de Paramaribo. Les membres de la famille étaient bien éduqués, ils étaient engagés dans la vie sociale et ils vivaient ensemble, avec les Mulâtres et les Blancs.
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